Ces nouvelles propositions permettront aux Etats membres d’adapter la production viticole en fonction de la demande et changement climatique et d’ouvrir de nouveaux débouchés commerciaux. Parmi les défis identifiés figurent la baisse des ventes, le changement climatique, la concurrence internationale et plus récemment les incertitudes sur le marché en lien notamment avec la menace de Donald Trump de taxer de 200% les exportations d’alcools européens vers les Etats-Unis.
Mesures proposées
Pour prévenir les excès de production, la Commission propose d'accélérer les procédures de validation d'arrachage des vignes ou de vendange à vert, ainsi qu'une flexibilité supplémentaire concernant le régime d'autorisations de replantation.
Face au changement climatique, les États membres pourront augmenter l'aide financière maximale de l'Union jusqu'à 80% des coûts d'investissements admissibles pour les investissements visant à atténuer le changement climatique et à s'y adapter.
Des règles de commercialisation plus claires seront instaurées pour les produits innovants, ainsi que des dénominations de produits communes pour les produits à faible teneur en alcool dans l'ensemble du marché unique. Une approche plus harmonisée de l'étiquetage des vins est également prévue.
Pour favoriser l'œnotourisme, des aides seront fournies aux groupements de producteurs gérant des vins protégés par des indications géographiques (IG).
Enfin, la durée des campagnes de promotion financées par l'UE sera étendue de trois à cinq ans pour favoriser la consolidation du marché dans les pays tiers.
Ces propositions doivent maintenant être discutées et adoptées par le Parlement européen et le Conseil.
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