Plus précisément, le Chips Act est organisé autour de trois grands piliers :
- L’initiative « Chips for Europe », qui sera mise en place en partie par une entreprises conjointe européenne – le Chips Joint Undertaking- dédiée afin de soutenir la recherche, l’innovation et la mise sur le marché de nouveaux produits dans le domaine des semi-conducteurs. Plus concrètement, il s’agira par exemple de financer l’installation de lignes de production pilotes, de centres de compétences, de travaux sur les puces quantiques et la création d’un « fonds semi-conducteurs » (ou Chips Fund) pour faciliter l’accès au financement par l’emprunt. La Commission européenne met 3,3 millions d’euros à disposition de cette initiative et espère que les Etats membres apporteront une somme équivalente. L’initiative sera formellement lancée lors d’un événement à Bruxelles les 30 novembre et 1er décembre.
- La création d’un cadre visant à garantir la sécurité de l'approvisionnement en attirant les investissements publics et privés et en renforçant les capacités de production dans le domaine de la fabrication de semi-conducteurs. Ce deuxième pilier permettra notamment de faciliter l’installation de productions intégrées et de fonderies ouvertes considérées comme pionnières ou « first of a kind » via l’autorisation d’attribution d’aides d’Etat.
- L’établissement d’un mécanisme de coordination entre les États membres et la Commission pour renforcer la collaboration avec et entre les États, surveiller l'offre de semi-conducteurs, estimer la demande, anticiper les pénuries et, si nécessaire, déclencher l'activation d'une phase de crise.
A terme, la Commission européenne souhaite porter la part de marché mondiale de l’Union européenne à 20% d’ici à 2030, par rapport aux 10% actuels.
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