Le 25 février s’est tenu un atelier sur « La Digitalisation des industries culturelles et créatives : nouvelles narrations, nouveaux services », organisé avec Arsud. L’une des questions qui traverse le projet est de savoir comment créer, pour les opérateurs culturels et les opérateurs numériques, des opportunités de se rencontrer et de développer de nouveaux projets.
Les 26 et 27 février, une visite d’études transnationale a présenté des acteurs locaux des industries culturelles et créatives en région Provence-Alpes Côte d’Azur et la politique régionale en matière de valorisation du patrimoine. Elle constitue l’étape marseillaise 2025 du projet.
La présentation du projet Cherry à Marseille
Elle a rassemblé 40 participants dont le directeur de la culture de la Région Sud, Igor Boïko. Il a ouvert le bal en présentant les politiques régionales sur le thème « Industries culturelles et créatives et valorisation du patrimoine culturel et naturel » en évoquant les indicateurs économiques territoriaux et les chiffres spécifiques sur le spectacle vivant et la musique, le patrimoine et les musées, le cinéma, l'audiovisuel et les médias, ainsi que la politique régionale du patrimoine : inventorier, restaurer et valoriser le patrimoine.
Qu’est-ce que le projet européen CHERRY ?
Né durant la crise de la Covid-19 qui a fait le constat de la fragilité des industries culturelles et créatives, le projet Cherry est un programme Interreg Europe.
Les industries culturelles et créatives ont été les premières impactées significativement par la crise sanitaire. Les lourdes conséquences subies par les lieux et les activités (théâtre, musique live, festivals, cinémas ou musées) ont permis de faire le constat que la culture, les artistes et les professionnels de la culture étaient particulièrement vulnérables aux crises économiques.
C’est ainsi que naît le projet Cherry. Mission : faire de la culture un pilier de la relance de l'Union européenne. Ce projet débute en mars 2023 et doit se terminer en mai 2027. Il mobilise 11 partenaires d’institutions publiques venues d'Italie, de Grèce, de Hongrie, de Roumanie, de Belgique, de France, de Lettonie, de Finlande, de Bosnie-Herzégovine et d’Albanie.
Le projet Cherry mise sur la capacité de résilience et d’innovation des industries culturelles et créatives, en particulier en matière de développement économique local et d’entrepreneuriat, de valorisation des patrimoines culturels et naturels, et de rénovation urbaine.
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